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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-09-28 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt I J’en sais trop dans mon âge pour ne pas dire ce qui vient les origines sont menacées par ce qui foudroie l’avenir nous entrons dans l’écriture de la dernière trace II Mère, déjà lointaine mère, situation, rien n’augure de la descendance, et quel signe viendra, ce jour qui viendra je m’enfoncerai dans l’hermétisme de ma langue de toi, maternelle et nulle part plus qu’en nous, ne sera III Ma femme, Marie-Andrée Emmanuelle, ma fille mes camarades de toujours à jamais enterrez le corps de poésie mon cadavre d’amour en ce peuple là où il n’y a ni croix, ni écriteau mais où flageole une lumière brûlée Et n’usez plus vos yeux à faire se lever l’horizon. (Gaston Miron, Poèmes épars, 2003)
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