agonia english v3 |
Agonia.Net | Policy | Mission | Contact | Participate | ||||
Article Communities Contest Essay Multimedia Personals Poetry Press Prose _QUOTE Screenplay Special | ||||||
|
||||||
agonia Recommended Reading
■ No risks
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-11 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt La terre n’est pas allable Les chemins dans les forêts sont pleins de cahots comme dans les contes de Charles Dickens La nature est mignonne Elle fait parler les paysans Un jour elle fait à sa tête Un jour à son cœur Un jour à son âme Tous les oiseaux sont revenus avec leurs ventres ronds comme les noix Ils font entre eux un film d’amateur qui s’appelle the birds en compétition avec Hitchcock Les eaux douces n’ont pas encore parlé Les lacs ont coupé leurs glaces en morceaux réguliers ça ressemble à un dortoir d’enfants c’est silencieux et blanc Sur la mer il y a encore des petites banquises grosses comme des casques de toile Que des marins ivres et imaginaires Sur le bateau auraient jeté par-dessus bord un soir de fête Les jardins attendent les crocus, les asperges, les perce-neige qui viendront un jour avec leurs jambes vertes comme des actrices de music-hall J’ajoute plus un mot car je tomberais dans la bienséance Nous avions trop d’amour pour vivre dans le monde mon amour (Jacques Godbout et John Robert Colombo, Poésie-Poetry 64, Montréal/Toronto, Édition du Jour/Ryerson Press, 1964)
|
||||||||
Home of Literature, Poetry and Culture. Write and enjoy articles, essays, prose, classic poetry and contests. | |||||||||
Reproduction of any materials without our permission is strictly prohibited.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Privacy and publication policy