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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-29 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt « Si je savais où tu demeures, Disais-tu, je t’apporterais Pour fleurir tes premières heures Des chrysanthèmes en secret. » Hélas ! et je suis revenue Sans répondre à ton vœu discret. La chambre neuve, froide et nue A vu fleurir mon seul regret… Mais quand s’incline le jour sombre Quand mon cœur aux sanglots est prêt Toute pâle dans la pénombre Une fleur fantôme apparaît… Une fleur blanche, lourde, lasse, Un chrysanthème de douleurs… Et je me penche, je l’embrasse Et je la baigne de mes pleurs. (Jeanne Neis-Nabert, « Carnets d’une morte » in Silences brisés, 1908, pp. 103-104)
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