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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-09-04 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt
Quand j’habitais Florence avec tous mes parents,
Ma mère, ma grand-mère et l’arrière grand-mère Aux longs cheveux d’argent, J’aimais tant les iris de nos jardins toscans Et le parfum de leur terre légère... Ah ! le printemps, depuis, n’est plus un vrai printemps ! Il n’a plus la couleur des vitraux, vos couleurs, Sainte-Marie-des-Fleurs, Et celles de l’Arno Sous les ponts recourbés où passait Béatrice. Le soleil qui baignait les salles des Offices N’a plus cet or subtil des matins déjà chauds Le long des murs anciens et des champs de repos. Les rossignols, depuis, ont tous une voix triste Et l’aube qui persiste À l’ombre des cyprès, je ne la connais plus. Nos jardins d’autrefois, nous les avons perdus. (In Les poèmes de Sabine Sicaud, 1958)
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