La porte ouvre le chemin
Mais le sentier qu’elle offre
Est éternel retour à la fenêtre portant
L’immensité de l’œil
La porte ouvre à l’horizon
Le chemin du retour
Mais l’oculus des infidélités
Perché sur la stérilité du mur
Sur le retour scellé du souffle
La fenêtre, œil de l’horizon…
Regarde le rêve de la liberté
La liberté insoumise du rêve
Le rêve insoumis de la liberté
Le regard oblique de la curiosité
Lieu où réside le silence
Maître de l'infidélité
Dessine au mur les serments du voyage
Sur la pureté intime des lys
Qui s’offrent avec la fidélité de l’eau
A l’ablution des nacres
Des encolures et des murmures
Partances ou rêveries lisantes
Horizons ou rêveries constantes
Le soleil s’offre au loin
La demeure de la fenêtre
Et se répète à l’infini de la dérive
A l'infini de la suspension
Portée par la fenêtre
A l’infini de l’infidélité
Le soleil brille pour la présence
Qui est lointaine
Dans l’horizon de la curiosité.