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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-02-07 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt De l’arbre de la vie, une à une, Les feuilles m’ouvrent les yeux. Ô terre aux couleurs qui donnent le vertige, Comme tu rassasies, Rassasies et fatigues, Comme tu enivres ! Ce qui rougeoie maintenant A tôt fait de disparaître. Bientôt le vent vibrera Sur ma tombe brune ; La mère se penche Sur son petit enfant. Je veux revoir ses yeux, Son regard est mon étoile Tout le reste peut s’en aller, s’effacer, Tout meurt, tout meurt volontiers, Seule reste la Mère éternelle D’où nous venions ; Son doigt joueur écrit Dans les airs fugitifs nos noms. 1919 (François Mathieu, Hermann Hesse, poète ou rien, Paris, Calmann-Lévy, 2012, p. 9)
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