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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-24 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Voici le soir, ferme tes yeux, Ils ont vu tant de tristes choses, Si vainement prié les cieux, Si vainement cherché les roses… Voici le soir, baisse ton front, Ton front lourd de vaines pensées, Les noirs soucis s’endormiront Sous tes paupières abaissées… Voici le soir, ferme tes mains, Tes pauvres mains vides et lasses Qui pour tant d’efforts surhumains Furent si vainement tenaces. Voici le soir, ferme ton cœur À tout amour, à toute haine, Ton cœur lourd de vaine rancœur, Ton cœur las d’une amour si vaine… (Jeanne Neis-Nabert, « Carnets d’une morte » in Silences brisés, 1908, pp. 79-80)
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