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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-02-13 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Fleurette passe et l’âge dépasse la jeunesse : il est ainsi des fleurs à chaque pas de la vie, de la sagesse, de la vertu ; chacune a sa saison, nulle l’éternité. Cœur, quand la vie t’appelle, sois paré à partir et à recommencer, cours, vaillant, sans regret, te plier à des jougs nouveaux et différents. En tout commencement un charme a sa demeure, C’est lui qui nous protège et qui nous aide à vivre. Franchissons donc, sereins, espace après espace ; n’acceptons en aucun les liens d’une patrie, pour nous l’esprit du monde n’a ni chaînes, ni murs ; par degrés il veut nous hausser, nous grandir. À peine acclimatés en un cercle de vie, intimes en son logis, la torpeur nous menace. Seul, prêt à lever l’ancre et à gagner le large, tu pourras t’arracher aux glus des habitudes. Peut-être aussi l’heure de la mort nous lancera-t-elle, jeunes, vers de nouveaux espaces. L’appel de la vie jamais ne prendra fin… Allons, mon cœur, dis adieu et guéris. (Hermann Hesse, Le jeu des perles de verre Paris, Calmann-Lévy, 1955, pp. 429-430)
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