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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-28 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt L’air est si lourd, la ville est vide. Au détour des chemins l’ennui M’attend et me traîne après lui. -Même le rêve est insipide Même tes tilleuls que j’aimais En leurs branches jeunes et fortes Cachent déjà des feuilles mortes Qui ne reverdiront jamais Les pavés mornes de la rue Me regardent d’un air mauvais Et me demandent où je vais -Ah ! vers une ombre disparue. Vers une ombre qui s’en alla… -J’ai voulu t’apporter des roses Mais tes fenêtres étaient closes Ô mon amour tu n’es plus là ! (Jeanne Neis-Nabert, « Carnets d’une morte » in Silences brisés, 1908, pp. 88-89)
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