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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-09-18 | [This text should be read in francais] |
Où vas-tu ? Se demande un semblant de réponse.
Le silence faux aigle à l'envol aérien, Lui qui bordant la bouche empêtrée dans les ronces Grêle des ciels où toi de moi ne connais rien. Et la main sur le cœur planque au quai des Orfèvres Des aveux menottés à cette paraison Où le sombre taiseux clôture lèvre à lèvre Ma manière de dire en pleine déraison. L'indomptable silence entre nous s'évertue ; Pour chausser la pensée il est pied dans le val Et chaque jour qui passe une journée perdue Hissant jusqu'au cerveau sa fièvre de cheval. Puisque chancelle en moi sans la moindre confiance L'hirondelle des jours revenue épauler Avec si peu d'adresse et beaucoup de patience Les ailes des oiseaux trop faibles pour voler. Ta chevelure longue à revenir s'arrête Sous l'averse de neige où le maître-nageur Dans l'immensité noire au-dessus de ma tête Devient par tes atouts l'un des thèmes majeurs. Que j’insuffle l'ivresse entre l'aube naissante Et son contradictoire inhumant des doublons Comme un soleil vêtu d'une ombre évanescente S'évapore sans moi de quelques cheveux blonds. Ne serais-je qu'un bruit qui racle… Entre nous, pelle Et râteau sur le pont des Pierres sont mutins, Esclaves de moi-même où des camions poubelles Vident le désespoir dans le petit matin. Le noir cercle les yeux d'une psyché qui berce Le soir, sombre miroir, comme le jour l'enduit D'un mélange tombé du monde à la renverse Où ma grise couleur ne paraît pas en lui. Pourtant j'aurais ce soir tant de choses à dire Mais les mots sont couverts par des cris de putois, Aléatoires cris écrivant la satire D’un apparent bien-être inconnu depuis toi. Un duo de mulets et des bœufs pour quartette Dans les champs de labour deviennent les neveux De ma stérilité quand tu tournes la tête… Que les mots d'amour se perdent dans tes cheveux.
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