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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-02-01
| [This text should be read in francais] de l’écume de l’histoire et nuage de pensée d’un rêve, une falaise accouchait d’une mer et d’un pont sur le gouffre. Est-ce que je t’ai dit que le possible et l’impossible sont à la place des pièces blanches et noires du jeu d'échecs classique? Je pense que le plus simple n'est ni de m’expliquer, ni de me dire que tu désires quelque chose, sans que tu saches d’où viennent vers toi les bonheurs et les tristesses, ni ce que tu as fait pour les mériter…… puis qu'à un moment donné tu vives le désespoir devant le bahut à 5 portes que tu ouvres et que de là -bas tout se rue sur toi, tout ce qui est bien rangé et vraiment inconnu de toi … sais-tu comment sont apparus les coins de la sphère? Après une fête, qui s'est tenue trois jours et trois nuits… je coupai par le chemin jusqu’à la première entrée du tunnel et je me cachai sous la montagne, le temps que le noir passe, que je vis à nouveau la lumière qui faisait que le charbon doré étincelle comme les plumes du corbeau… après je sortis rencontrer toutes les Fatima, ensemble nous allâmes casser les noix et faire des gâteaux et des roulades avec beaucoup de grains de pavot… au-dessus se tenaient toujours un dé et une sphère qui parlaient entre eux et nous apprenions beaucoup de leurs affaires. La première était la sphère, qui roule encore dans l’escalier… la sphère: Du traîneau aux groins et pétulantes clochettes Fatima, la reine du désert, descend dans le rêve comme un éclair en posant une question: toi, quand arrives-tu chez moi? Je t'attends dans le bonheur de la magie blanche de Noël… mon amour, par où te promènes-tu ? Je suis égaré dans un nœud du chemin… et il paraît que dans le silence je ne trouve plus un mot… tu laisses en moi le vide et je le garde pour toi porté par le vent… je ne trouve même pas le parfum oublié dans un regard… tu veux de moi le rêve, je ne l'ai pas, d'où veux-tu que je te donne le rêve d'une étoile filante?… d'où, dites-le-moi, un souvenir? Tu as peut-être le pouvoir d'ondoyer au gré du vent, dans la fenêtre, un sourire et, dans un brusque chuchotement, d'appeler notre amour en criant … si tu savais quelle douleur tombe sur la pensée, tu neigerais dans ce chaleureux moment d'un baiser délicat… le dé: je ne sais vraiment pas comment te faire retrouver la rêverie d'un rêve… mon amour reste sereinement la mer…si tu étais présente un moment comme elle l'est à chaque instant, j'accrocherais l'éternité à ton baiser d'étoile brillante… je la ramasserais en moi et je pourrais te donner de sa tendre lumière, ton rêve je le prendrais dans un azur de soirée et le jumelant avec la lune, de l'écume d'une vague, naîtrait la merveille à nouveau… (d'après "Colțurile sferei (1)", Ioan-Mircea Popovici) Montréal, 1-er février 2008
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