agonia english v3 |
Agonia.Net | Policy | Mission | Contact | Participate | ||||
Article Communities Contest Essay Multimedia Personals Poetry Press Prose _QUOTE Screenplay Special | ||||||
|
||||||
agonia Recommended Reading
■ No risks
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-04-09 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt
Solitude au vent, ô sans pays, mon Île,
Que les barques de loin entourent d’élans Et d’appels, sous l’essor gris des goélands, Mon Île, mon lieu sans port, ni quai, ni ville, Mon Île où s’élance en secret la montagne La plus haute que Dieu heurte du talon Et repousse… Ô Seule entre les aquilons Qui n’a que la mer farouche pour compagne. Temps où se plaint l’air en éternels préludes, Mon Île où l’Amour me héla sur le bord D’un chemin de cieux qui descendait à mort, Espace où les vols se brisent, Solitude. Solitude, Aire en émoi de Cœur immense Qui sans cesse jette au large ses oiseaux, Sans cesse au-dessus d’infranchissables eaux, Sans cesse les perd, sans cesse recommence. Désolation royale, terre folle Que berce l’abîme entre ses bras massifs, Mon Île, tu tiens un Silence captif Qu’interroge en vain la houle des paroles. Ce poème est paru en 1961 dans le recueil de Marie Noël "Chants d’arrière-saison"
|
||||||||
Home of Literature, Poetry and Culture. Write and enjoy articles, essays, prose, classic poetry and contests. | |||||||||
Reproduction of any materials without our permission is strictly prohibited.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Privacy and publication policy