Mort d’un homme

Les tireurs d’élites ont attendus une heure pour faire feu ensemble et loger une balle dans la tête de l’homme endormi …
c’est à ce moment que par la fenêtre, apparurent les premiers rayons de mars, les premiers chants du printemps,
les oiseaux pépiaient de fraîches mélodies,
dans son jardins un homme sifflotait, urinait sur les jeunes pousses de l’année.
Un homme venait de mourir…

Le petit train de banlieue
sème au passage
de sublimes messages
il dérange certains mots morts
oubliés dans la mémoire.

Encore une douleur
à travers les vitres mi-closes
des regards timides trébuchent
sur les voix rauques du matin
sur le sourire de la jeune fille
…ils ont tués un homme…